Le rucher de Valrose

Historique:
 
Le rucher localisé dans le parc Valrose de la faculté des sciences des Nice (UFR Science) a vu le jour une nuit d'avril 2015, à la faveur du déplacement de deux ruches initialement installées sur le Campus Carlone de la faculté des lettres, arts et sciences humaines (UFR LASH), et devenues, là bas, indésirables.

Ces deux ruches avaient été achetées par Jean Paul avec l'objectif de produire et offrir le miel de l'université à des délégations universitaires extérieures. Désespéré mais contraint de devoir s'en séparer, Jean Paul a fait savoir autour de lui que ses ruches cherchaient un endroit paisible pour prospérer. L'université de Nice-Sophia Antipolis (UNS) étant une grande famille, les nouvelles ont vite franchi les collines et murmuré à l'oreille de Gilles, responsable des espaces verts de la faculté des sciences.  Chaleureux et bienveillant, suscitant la conversation amicale, celui-ci savait que Benoit et Laurent respectivement, chercheur et ingénieur de recherche à l'institut de Biologie Valrose, apiculteurs amateurs, murissaient le projet d'installer quelques ruches dans ce havre de verdure et d'essences végétales qu'est le parc Valrose.

Il n'a pas fallut longtemps pour que ces quatre là se rencontrent et bien vite sympathisent. Le projet n'a pas tardé non plus à atteindre sa maturité et, avec l'enthousiaste bénédiction de Madame Vidal, présidente de l'UNS et de Madame Capron, doyenne de la faculté, à se concrétiser.

C'est ainsi que ces abeilles ont trouvé refuge sur une terrasse ombragée du parc où la reine Victoria venait se détendre à la belle époque.

Après neuf mois d'existence, le rucher se compose de 5 colonnies. Il y a celles de Jean Paul qui ont donné 18 kg de miel et 3 nouvelles obtenues de la division d'une ruche et de l'enruchement d'essaims sauvages récoltés au printemps 2015 dans Nice.


La ruche connectée:

 
Depuis l'installation le 4 février 2016, une de nos ruches est équipée d'un module de surveillance Mélixa. Ce dispositif, alimenté par des panneaux solaires, enregistre (une mesure toutes les 30 min) et transmet (2 fois par jour) vers le site de cette start-up italienne, le poids, les températures intérieure et extérieure, les entrées-sorties des abeilles et la pluviométrie. Ces données sont ensuite automatiquement récupérées par notre site et transformées en graphique. Si ce monitorage permet de suivre l'activité de la ruche depuis son salon, son voilier, la plage ou les sports d'hiver, c'est avant tout un outil très intéressant pour le développement de projets de recherche et pédagogiques.