février 2016

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Chers adhérents, futurs adhérents ou sympathisants,
 
Vous trouverez ci-joint notre lettre mensuelle du mois de février qui figurera également sur notre page Facebook : https://www.facebook.com/Apis-Campus-UNS-Valrose-1470437049931460/ et sur notre nouveau site web apiscampus.unice.fr .
 
Bonne lecture à tous !
 
L’équipe d’Apis Campus
 
 
 
Association Apis Campus
Institut de Biologie Valrose (iBV)
Université Nice Sophia Antipolis
Parc Valrose, Bâtiment des Sciences Naturelles, Niveau 3
06108 Nice cedex 2, FRANCE

Tel : 06 66 27 12 62 (Benoit) ou 06 07 43 52 81 (Laurent)
Fax : 04 92 07 61 70
mail : apis.campus@unice.fr
https://apiscampus.unice.fr/
https://www.facebook.com/Apis-Campus-UNS-Valrose-1470437049931460/
 
 
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Lettre mensuelle  du mois de février 2016.
 
Ce mois de février a été particulièrement calme sur le plan apicole mais riche en événements.
 
Comme vous l’aurez peut-être appris par la page facebook, Apis Campus a désormais un site internet (http://apiscampus.unice.fr).
Crée et administré avec une grande virtuosité par Marie-Jo (informaticienne au laboratoire CNRS i3S à Sophia Antipolis et membre de l’association), le site est référencé sur les moteurs de recherche. Les membres de l’association recevront bientôt un identifiant et un mot de passe pour contribuer à son développement en ajoutant des documents (photos, articles,…) et en participant à un espace de discussion s’ils le souhaitent.
 
Certains d’entre vous le savent déjà, nous avons installé une ruche connectée à Valrose. Depuis le 4 février, le module de connexion, gratuitement mis à notre disposition par Melixa, permet d’obtenir deux fois par jour par les mesures de températures intérieure et extérieure, du poids de la ruche, des entrées et sorties des abeilles et de la pluviométrie. La ruche a très bien fonctionné pendant 15 jours avant d’interrompre la transmission d’informations pendant 10j. L’emplacement que nous avons choisi pour le rucher a l’avantage d’être ombragé ce qui est un inconvénient pour une alimentation électrique par des panneaux solaires. Quelques jours de mauvais temps ont eu raison de la batterie et plongé le système dans un mutisme profond. En début de semaine, nous avons reçu un signal et depuis l’enregistrement des données et leur transmission sont opérationnels. Nous avons contacté Melixa pour tenter d’obtenir des panneaux supplémentaires que nous pourrions relier au système en cas de besoin et soutenir la charge. Toutes les données enregistrées sur cette ruche seront bientôt consultables sous forme de graphiques interactifs (il sera possible de zoomer sur une période pour avoir le détail des paramètres affichés) sur le site de l’association (txs to MJ).
Deux des données les plus intéressantes transmises par cette ruche sont l’activité des abeilles (leurs entrées et sorties)et le poids de la ruche. Ce dernier indicateur, nous a permis de réagir rapidement lorsque deux des ruches ont atteint un poids critique signifiant un manque inquiétant de nourriture (22 kg). Soucieux de n’en léser aucune (nous tâchons d’être de bons parents), nous avons donc choisi de nourrir l’ensemble des ruches avec un sirop composé d’un tiers de glucose, un tiers de saccharose et un tiers de fructose. Nous avons placé ce sirop dans des sacs en plastic scellés au-dessus des cadres et nous les avons percés avec une aiguille afin que des abeilles puissent l’utiliser. Cette méthode est pratique pour nourrir les abeilles dans l’urgence car elle ne nécessite pas de nourrisseur.
 
Suite à l’émission de France Culture sur les ruches de biodiversité dont nous vous avons transmis le lien, nous avons décidé d’installer une ou plusieurs ruches de biodiversité dans le rucher. Une ruche de biodiversité est un réservoir d’abeille qui se développe sans l’intervention de l’apiculteur qui sommeille. Après son installation, elle ne sera plus manipulée, ni ouverte ou traitée. Le miel qui est produit répond au besoin des abeilles et n’est pas récolté. La seule intervention tolérée est un nourrissage de soutien si la colonie est en péril. De plus, et c’est tout l’intérêt de l’entreprise, la colonie essaime naturellement pour entretenir le brassage génétique et la dispersion géographique nécessaires à la propagation de l’espèce.
Pour terminer sur cette série de rebondissements, nous avons été contactés en début de semaine par la société Norsys, qui, par l’intermédiaire de sa fondation, finance des projets associatifs dédiée à l’environnement. Le projet que nous leur proposons va consister à comparer grâce aux modules de connexion Melixa le développement de colonies installées dans une ruche de production et deux ruches de biodiversité connectées, une ruche tronc et une ruche en osier. Leur financement serait essentiellement investit dans l’achat de deux nouveaux systèmes, aussi, si certains d’entre vous ont à la cave ou au grenier, un panier en osier de 50 cm de hauteur et 40 cm de diamètre qui n’est plus utilisé, nous pourrions vous en débarrasser et le(s) transformer en ruche(s).
Les visites de printemps commenceront très probablement dans la deuxième partie du mois de mars. Nous ne manquerons pas de vous tenir informés pour que nous puissions nous retrouver autour des ruches.
 
N’hésitez pas à nous contacter pour nous faire part de vos questions, de vos suggestions ou de vos critiques.
 
 
 A bientôt,
 
L’équipe d’Apis Campus.
 
Ps : Jeudi 10 mars 2016, Apis Campus participera au séminaire sur le frelon asiatique qui se déroulera au centre administratif de Nice. Si vous souhaitez y participer, contactez nous rapidement et nous vous ferons parvenir le formulaire d’inscription gratuite.